Communiqué

Nous voulons aujourd’hui, vous exposer les raisons claires pour lesquelles le lycée était fermé mercredi 24 mars et ce matin, jeudi 25 mars.

Pour rétablir la réalité des faits, souvent déformés par les médias, nous tenons à vous expliquer les évènements tels qu’ils ont été établis par les responsables de l’enquête.

Mardi 23 mars vers 16h45, un acte de violence a eu lieu au lycée de l’Hautil, une bande d’une douzaine d’individus, pour certains cagoulés, s’est introduite dans l’enceinte de l’établissement avec une attitude violente et agressive en criant qu’ils voulaient : « casser du prof ! ».

L’origine de ce très grave incident est une bagarre entre deux personnes extérieures au lycée ayant eu lieu en dehors de l’établissement.
Aucun élève, aucun professeur, aucun adulte du lycée n’était impliqué dans cette histoire.

Le personnel, accompagné de quelques élèves a rapidement cherché à s’interposer et à raisonner les intrus sans succès. Des professeurs, surveillants, membres du personnel de direction, une CPE et plusieurs agents ont été bousculés, insultés. Deux enseignants, jetés à terre, ont reçu des coups.

L’arrivée des forces de l’ordre a provoqué la fuite des intrus. Plusieurs plaintes ont été déposées.

Très choqués par cet évènement, nous avons décidé, en accord avec madame la Proviseure, de suspendre les cours.

Les autorités académiques, monsieur le Maire de Jouy-le-Moutier et les fédérations de parents d’élèves ont été immédiatement informés et se sont tout de suite rendus sur place pour témoigner de leur soutien.

Ces événements sont graves car le lycée doit être un lieu d’études, de tolérance et surtout un lieu où l’on doit se sentir en sécurité.

Les fauteurs de trouble, comme nous l’avons dit, sont surtout des personnes extérieures au lycée, d’où la nécessité de mettre en place des moyens de sécurité supplémentaires pour en protéger les abords. Des moyens sont d’ailleurs, mis en place dès aujourd’hui (rondes de surveillance et adultes supplémentaires dans le lycée).

La justice suit son cours et nous ne pouvons pas en dire plus pour le moment.
Par ailleurs au sein du lycée, des dispositifs d’écoute (cellule d’écoute du rectorat, infirmerie.) sont mis en place pour les adultes et les élèves très choqués qui éprouveraient le besoin de parler.

Nous avons conscience que cet événement peut être tout aussi traumatisant pour les jeunes que pour les adultes. Nous sommes donc convaincus que vous partagez notre inquiétude et notre indignation.

Un évènement aussi grave oblige bien sûr à réfléchir sur le long terme au problème de la violence. Cette réflexion sera menée au lycée en général et au sein des instances lycéennes telles le CVL, notamment.

Le personnel du lycée