Les Ogm :Un danger pour l’humanité !! Par Paul et Ndriana

(actualisé le ) par michel-rouiller paul

Les Ogm :Un danger pour l’humanité !! 


Quelques définition :


Les Organisme Génétiquement Modifié sont issu des techniques du génie génétique, c’est-à-dire dans lequel l’homme a introduit des gènes porteurs d’un caractère d’intérêt, gènes provenant d’un autre organisme. Les cellules de cet organisme sont dès lors dotées de ce gène nouveau (dit transgène), et peuvent produire une protéine spécifique.

La transgenèse consiste à introduire dans un organisme vivant un gène qui lui est étranger - dit transgène - de façon à lui conférer une nouvelle propriété qu’il transmettra à sa descendance.

Un élément transgénique est un élément qui comporte, dans son patrimoine génétique, un transgène.

La biosphère est une zone de contact entre l’atmosphère et l’écorce terrestre où se concentrent toutes les formes de la vie

 
Un peu d’histoire sur ces OGM :

Le premier OGM est né dans un laboratoire en 1983. C’était un tabac résistant à un antibiotique.

Actuellement, les OGM cultivés dans le monde concernent principalement 4 espèces (soja, maïs, coton, colza) et essentiellement deux caractères (tolérance aux herbicides, et résistance aux insectes, ou une combinaison des deux).

 Les Ogm représentent-ils un risque pour l’humanité ?

 I) La " pollution génétique" :

Les gènes artificiellement introduits par transgénèse dans les cultures se répandent dans le patrimoine génétique des variétés sauvages apparentées aux plantes cultivées. Cette pollution génétique se transmet aux générations suivantes et s’amplifie au cours du temps. Cette pollution génétique est encore plus dangereuse dans les centres de diversité des espèces agricoles, telles que le Mexique pour le maïs, l’Asie du Sud-Est pour le soja ou l’Europe pour le colza, où elle risque d’accentuer la perte actuelle de biodiver-sité.

Aucune étude n’a été faite pour évaluer les conséquences à long terme sur l’ensemble de la biosphère de la dissémination des OGM sur des millions d’hectares.Bien que les plantes transgéniques ne soient cultivées à grande échelle que depuis 5 années, les premiers problèmes de pollution génétique commencent à se manifester : mauvaises herbes tolérantes aux herbicides liées aux cultures de colza transgénique au Canada, apparition d’insectes ravageurs résistants aux toxines des plantes insecticides...

II) Extensions aux espèces voisines :

 On sait aujourd’hui que les plantes cultivées échangent, par croisements, leurs gènes avec les espèces sauvag

es apparentées, qui sont souvent de mauvaises herbes. On appelle cela le flux de gènes. En France, des études récentes menées à l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) ont montré que le gène de résistance à un herbicide implanté dans le colza pouvait se retrouver dans une mauvaise herbe apparentée, la ravenelle. Celle-ci devient alors fertile et resistante aux herbicides, une super mauvaise herbe. 

III)Disparition de la notion d’espèce :

A la vitesse à laquelle évoluent ces sciences, qui jouent avec les mécanismes fondamentaux de la vie, il est à craindre que l’on obtienne dans un avenir proche des Frankenstein mi-animaux mi-végétaux. Le risque est donc de voir disparaître la notion même d’espèce. On ne parlera plus de colza ou de maïs, mais d’organisme producteur de telle ou telle molécule.

IV)Les risques sanitaires :

Les risques sanitairespotentiels à long terme de l’introduction des OGM dans l’alimentation humaine ou animale sont également inconnus. La création ou l’aggravation d’allergies est un des risques les plus évidents de l’alimentation transgénique. Car les nouvelles protéines d’origine virale, bactérienne, végétale et animale que le génie génétique introduit dans notre alimentation n’ont souvent jamais fait partie de l’alimentation humaine et leur potentiel allergène est inconnu. De plus, les effets inattendus ne pourront, par définition, être recherchés que lorsqu’ils se seront manifestés.Les OGM étant mélangés aux cultures conventionnelles et introduits dans la majeure partie des produits alimentaires transformés, dans la plupart des cas sans étiquetage spécifique, c’est l’ensemble de la population qui sert involontairement de cobaye pour l’industrie agroalimentaire.

 

A l’université de Caen, un chercheur en Biologie moléculaire, le Professeur SERALINI, alerte sur les dangers des OGM pour la santé, risques à long terme que l’on ne peut encore mesurer. Il parle d’effets sournois sur l’immunité, la fertilité, le fonctionnement du cerveau, le cancer ... Il faut en effet savoir, d’après José Bové, que 99% des OGM actuels ont été conçus pour résister aux herbicides et qu’ils sont de véritables éponges gorgées de produits toxiques qui, les uns comme les autres, finissent toujours dans nos propres organismes.

Bibliographie :

- http://alphyroth.free.fr/tpe/part2.htm (il y a sur ce site plusieurs adresses de site concernant les Ogm )

- Encarta

 Conclusion :

 Les OGM ont beau avoir certaines qualités,ils restent cependant très dangereux pour l’humanité. Que ce soit du niveau de la santé (cancer,allergie…) ou écologique (la résistance aux herbicides transmise aux mauvaises herbes…)

Le débat va être rude et on n’a pas fini d’entendre parler des OGM.

 
 
 

Pour le choix entre un monde avec ou sans OGM, c’est maintenant ou jamais...