Le clonage - Article d’élèves Où en est le clonage humain ?

(actualisé le ) par Marinoo, HUONG Gwenaelle

 

Où en est le clonage humain ?

 

 


Après des tentatives de clonage plus ou moins réussi sur les animaux (Dolly, Neti et Dino,…), une question se pose, pourquoi ne pas tenter cette expérience, dite « maîtrisée » sur les animaux, en réalisant le premier clonage humain ? Les scientifiques ont toujours dit ne pouvoir tenter cette expérience sur un humain, à cause des techniques encore inexploitées ou alors à cause d’un problème d’éthnique ? 

Incertitudes et manques de moyens

 L’expérience effectuée sur les animaux clonés montre que la technique de transfert de noyau est encore loin d’être maîtrisée, peu fiable et d’un rendement très faible. Même si beaucoup de clones mammifères sont dit « normaux », il y a encore beaucoup d’anomalies qui ont été décelées. Le recul est de plus très insuffisant pour connaître le futur de ces animaux et de leur descendance. De grandes incertitudes demeurent donc sur la normalité des clones.

Par ailleurs, l’application du clonage à l’espèce humaine supposerait de disposer de plusieurs centaine d’ovocytes* pour parvenir à une seule naissance. D’où proviendrait ces ovocytes ? Peut-on envisager de produire des centaines d’embryons humains, implantés dans autant d’utérus, pour finalement obtenir un seul clone viable et assister à la mort de centaines d’autres ? Dans l’état actuel, indépendamment des aspect éthiques, les scientifiques reconnaissent que cette technique ne saurait être réalisée à l’homme aujourd’hui, et qu’elle exposerait l’éventuel clone à de trop grands risques.

Une atteinte à la dignité humaine

 Chaque personne, aussi bien sur le plan génétique que psychologique, demeure un individu totalement original qui n’a jamais existé dans le passé et qui n’existera pas dans le futur. C’est sur cette unicité que se fonde la dignité humaine. Et c’est exactement ce qui est remis en cause dans le clonage humain, qui fabrique deux êtres à l’identique et se rapproche ainsi de la reproduction des végétaux.

Le clonage nie la personne humaine, qui perd son statut d’être humain pour devenir un objet dont le génome* serait prémédité. Mais peut-on laisser une telle expérience aboutir sans craindre un industrialisation de l’homme ? Une fois la naissance du premier clone humain pourrait-on le considéré comme un être humain à part entière ?

 

* ovocyte : gamète femelle non parvenue à maturité.

* génome : ensemble des gènes d’une espèce.

Après des tentatives de clonage plus ou moins réussi sur les animaux (Dolly, Neti et Dino,…), une question se pose, pourquoi ne pas tenter cette expérience, dite « maîtrisée » sur les animaux, en réalisant le premier clonage humain ? Les scientifiques ont toujours dit ne pouvoir tenter cette expérience sur un humain, à cause des techniques encore inexploitées ou alors à cause d’un problème d’éthnique ? 

 

 

Incertitudes et manques de moyens

 L’expérience effectuée sur les animaux clonés montre que la technique de transfert de noyau est encore loin d’être maîtrisée, peu fiable et d’un rendement très faible. Même si beaucoup de clones mammifères sont dit « normaux », il y a encore beaucoup d’anomalies qui ont été décelées à un nombre très élevé. Le recul est de plus très insuffisant pour connaître le futur de ces animaux et de leur descendance. De grandes incertitudes demeurent donc sur la normalité des clones.

Par ailleurs, l’application du clonage à l’espèce humaine supposerait de disposer de plusieurs centaine d’ovocytes* pour parvenir à une seule naissance. D’où proviendrait ces ovocytes ? Peut-on envisager de produire des centaines d’embryons humains, implantés dans autant d’utérus, pour finalement obtenir un seul clone viable et assister à la mort de centaines d’autres ? Dans l’état actuel, indépendamment des aspect éthiques, les scientifiques reconnaissent que cette technique ne saurait être réalisée à l’homme aujourd’hui, et qu’elle exposerait l’éventuel clone à de trop grands risques.

 

 

Une atteinte à la dignité humaine

 Chaque personne, aussi bien sur le plan génétique que psychologique, demeure un individu totalement original qui n’a jamais existé dans le passé et qui n’existera pas dans le futur. C’est sur cette unicité que se fonde la dignité humaine. Et c’est exactement ce qui est remis en cause dans le clonage humain, qui fabrique deux êtres à l’identique et se rapproche ainsi de la reproduction des végétaux.

Le clonage nie la personne humaine, qui perd son statut d’être humain pour devenir un objet dont le génome* serait prémédité. Mais peut-on laisser une telle expérience aboutir sans craindre un industrialisation de l’homme ? Une fois la naissance du premier clone humain pourrait-on le considéré comme un être humain à part entière ?

 

 

* ovocyte : gamète femelle non parvenue à maturité.

* génome : ensemble des gènes d’une espèce.