RAPPORT D’ENQUETE - SAOUDI Nawelle - SANNIER Baptiste

Rapport d’enquête

Un homme a été retrouvé mort sur une scène du Centre Culturel de Jouy le Moutier, le 2 septembre 2013, aux alentours de 9 heures du matin par la gardienne.

Nous avons pu identifier plusieurs indices sur la scène de crime.

 Les analyses de deux taches de sang présentes sur les vêtements de la victime ont révélé que les taches étaient d’origine humaine et qu’elles appartenaient à deux personnes différentes : la première de groupe sanguin A+, la seconde B-. Nous pensons que la première tache de sang était celle de la victime car l’un de ses parents était lui même de groupe A ; la deuxième serait celle de l’assassin (qui aurait donc été blessé).

 Nous avons également découvert un dé à proximité du cadavre. Nous avons voulu découvrir si le dé en question était truqué ou non à l’aide d’un intervalle de fluctuation. Nous avons constaté que la fréquence d’apparition du 6 n’entrait pas dans l’intervalle en question contrairement aux autres chiffres. Nous avons donc conclu que le dé était truqué à propos du chiffre 6 (avec un risque de 5% d’erreur).

Dé truqué :

 La présence d’insectes sur le corps de la victime nous a permis de déterminer la date du décès. Il s’agissait de pupe de drosophile, ce qui signifie que le meurtre a eu lieu environ six ou sept jours avant que le cadavre ne soit retrouvé. L’homme aurait donc été tué le 26 ou le 27 août 2013.

Pupe de drosophile :

 La victime aurait reçu une balle qui causa sa mort. Nous avons donc réalisé une étude balistique grâce à laquelle nous avons remarqué que plus la masse de la balle était élevée, moins la distance parcourue était importante.

Balle du pistolet :

 Nous avons découvert un mégot de cigarette sur la scène de crime. A l’aide d’une analyse ADN, nous avons fait un rapprochement entre la salive du mégot et celle du suspect numéro 10.

Mégot de cigarette :

 Des poils trouvés sur la scène de crime ont montré qu’il s’agissait de poils de chien. Nous supposons donc que le tueur possède un chien.

Poil de chien :

 Le téléphone portable trouvé sur la scène contenait des messages codés que nous avons décodé grâce au code césar : « Dix mille euros dans l’avocat » (message reçu) ; « Rendez-vous au centre culturel » (message envoyé) et « Codes encodés et décodés, bravo, dommage pour la bavure mais l’argent est empoché, bien joué Paul » (message reçu). Nous pensons que le téléphone appartenait à la victime.

Le chiffre de César fonctionne par décalage des lettres de l’alphabet.
Par exemple dans l’image ci-dessus, il y a une distance de 3 caractères, donc B devient E dans le texte codé.

La victime connaissait son assassin puisqu’elle était en contact avec lui. Le fait que les deux personnages communiquent avec des messages codés implique qu’ils pratiquaient des activités secrètes. Le dé truqué nous permet de concrétiser cette hypothèse.

Ces pièces à conviction nous permettent d’élaborer le scénario suivant.
La victime (Paul) et son assassin (Monsieur X) étaient deux joueurs de poker prêt à tricher pour gagner de l’argent (expliquant le dé truqué). Ils avaient prévu de tricher au poker afin d’empocher dix mille euros (d’où le premier message). Le meurtrier qui détenait déjà l’argent devait rencontrer la victime afin de se partager la somme. Ils se rencontrèrent comme prévu au centre culturel sauf que Monsieur X se présenta sans le butin. Paul se mit alors en colère et commença à se battre avec Monsieur X (prouvant alors la présence de traces de sang de deux personnes différentes). C’est alors que Monsieur X sortit son arme et tira sur Paul.

Nous pouvons dire que le suspect n°10 est le coupable. En effet, il s’agit d’un homme fumeur et jouant au poker. Il possède un chien. De plus, son groupe sanguin est B-.

Le dé fut jeté
Ils voulaient gagner
L’un prêt à tricher
Et l’autre à tuer

Ils se rencontrèrent au centre culturel
Et se livrèrent une bataille
Qui fut malheureusement mortelle
Nous donnant un sérieux travail ...