Effet de serre : La fonte des glaces

(actualisé le ) par THOMAS DESESSARTS Arnaud

La fonte des glaces

En se réchauffant d’environ 0,6°C ces dernières années, la terre est en train de vivre son plus grand dégel. Les glaciers reculent dans les Andes péruviennes et d’ici 2030 certains glaciers disparaîtront complètement dans le Montana. En Afrique, le sommet enneigé du Kilimandjaro commence à fondre. Dans l’Antarctique certaines populations de pingouins et nombreux animaux marins ont chuté, l’eau en se réchauffant fait régresser certaines sources de nourriture. La calotte polaire de l’Arctique a diminué de 17% en 23 ans. Si les glaces du Groenland venaient à fondre le niveau des mers augmenterait de 7 mètres !
 
La fonte des glaces est une manifestation désormais nettement visible du réchauffement climatique actuel. Partout, la glace fond dans l’Arctique la couche de glace a déjà diminué de 42% en épaisseur et de 6% en surface. Dans une déclaration d’août 2003, le professeur Ola Johannessen, Coauteur du rapport "Changements climatiques de l’Arctique" a affirmé : "Depuis 1978, la calotte glaciaire Arctique a diminué de près de 3 à 4% par décennie.
 
A la fin du siècle, il n’y aura plus de glaces au pôle Nord l’été. Si les émissions de CO2 continuent de s’accélérer, cela se produira peut-être avant". Les observations par satellites viennent corroborer cette affirmation en montrant qu’un très net rétrécissement de la calotte a déjà eu lieu. Dans 50 ans l’océan Arctique pourrait être libre de glaces l’été, ce qui réjouit le commerce.
 
Cette fonte des glaces polaires va avoir pour effet le plus notable, non pas une montée des eaux, l’eau liquide ne pèse pas plus lourd que la glace, mais une perturbation du Gulf-Stream, dont le moteur provient de l’augmentation de salinité de l’eau dans l’océan Arctique causée par la glaciation de l’eau. La disparition du Gulf-Stream et des autres courants thermohalins de la planète n’auraient pas pour seule conséquence le refroidissement des côtes européennes en hiver, la modification des courants océaniques thermohalins aurait pour impact de réduire les réserves de poissons.
 
En effet, ces courants remontent à la surface des océans des substances nutritives, ils favorisent par la chaleur qu’ils transportent la croissance du plancton qui est à la base de la chaîne alimentaire dans les océans.
 
 
Un glacier
 
 
Cycle de l’effet de serre ( http://www.cea.fr/ )