INGRES LA G@LERIE : "L’OEUVRE AU TEMPS"

Jean auguste dominique Ingres

Jean auguste dominique Ingres, fils de jean marie joseph Ingres, étant sculpteur et peintre, née le 19 août 17890 à Montaubant et mort
le 14 janvier 1867 à Paris. Il est formé a lacadémie de toulouse à l’age de 11 ans puis, en 1796 va à Paris étudier sous la direction de son maître Jacques-louis David (peintre, auteur de "Le Sacre de Napoléon" entre 1805 et 1807).
En 1806, Jean-Auguste-Dominique Ingres se rend à Rome et fait la connaissance de Raffaello Sanzio qui marquent son style néo-classique.
En 1814, il peint "La Grande Odalisque" pendant le courant orientaliste.

La Grande Odalisque

"Ingres peint une femme nue vue de dos selon l’archétype de l’époque, c’est-à-dire sous la forme d’une femme nue offerte aux regards se prélassant de façon lascive.
On remarque au premier abord le dos particulièrement long et l’angle peu naturel formé par la jambe gauche. Mais ces déformations sont voulues par Ingres, qui préfère volontairement sacrifier la vraisemblance pour la beauté. Cela se confirme par la vision de ses croquis de ce tableau, aux proportions parfaites : la déformation n’est intervenue que dans la mise en œuvre finale. Ingres ne cherche donc pas à rendre compte de la réalité anatomique du nu mais soumet son modèle à sa manière. En cela, Ingres sera, à ses débuts, mal compris mais considéré comme un novateur. La Grande Odalisque est d’ailleurs mal accueillie."

Source : wikipedia

La Grande Odalisque est durant son époque le modèle d’un nu féminin. Elle est souvent comparée a l’euvre "Olympia" de Édouard Manet en 1863, qui représente une prostituée.

"L’œuvre, qui allait susciter un scandale encore plus important que le Déjeuner sur l’herbe, représente une prostituée semblant issue d’un harem et s’apprêtant à prendre un bain. Le tableau, qui associe et fait ressortir le contraste entre la femme blanche et la femme noire, s’inscrit dans la tradition artistique dite de « l’odalisque à l’esclave » : ainsi des Odalisques d’Ingres, ou encore de l’Odalisque de Benouville et de celle de Jalabert dans les années 1840.
Bien que Manet ait à l’évidence cherché le scandale, l’avalanche de récriminations dont il fut la victime l’accabla assez fortement, et le soutien de son ami Charles Baudelaire l’aida à passer ce cap difficile de sa vie."

Source : wikipedia

Au fil du temps "Olympia" a su se faire accepter et c’est pourquoi elle fait partie de "l’euvre au temps".

Article rédigé par : Robin Thomas (S1)

Article corrigé et (modifié) par : Olivier Fazilleau (Enseignant en Arts Visuels).

Le projet "L’œuvre au temps" (La G@lerie 2012 2013) est suivi en partenariat par l’Abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du conseil général du Val d’Oise.